Une fois le dévoilement de notre être réalisé, il s'agit de l'y maintenir, en acquérant une forme d'autonomie, de capacité à s'auto-questionner.
Savoir philosopher, c'est savoir "se penser", penser sa pensée, en dehors de soi. Mais contrairement, à ce que nous croyons, ce n'est pas si simple que cela. Problématiser, nuancer, donner de la perspective est un art difficile. S'extirper de ses idées, explorer des visions alternatives, est un acte périlleux, que l'esprit a tendance à rejeter, par mécanisme d'autoprotection.
L'art du questionnement est donc un art fragile, qu'il faut apprivoiser et entretenir, pour ne pas chuter de nouveaux dans les agitations émotionnelles de l'esprit.
La seconde étape de la pratique philosophique est donc de vous rendre autonome dans l'art de questionner. Cet art est utile pour le développement personnel, mais également pour tout développement collectif.